jeudi 31 mars 2011

Culture générale : Qu’est ce qu’un syndrome ?

Culture générale : Qu’est ce qu’un syndrome ?

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Qu’est ce qu’un syndrome ?

Posted: 31 Mar 2011 01:10 AM PDT

Syndrome : Ensemble de symptômes sans cause spécifique. A ne pas confondre avec la maladie, qui à une cause définie. Il existe des syndromes pour qualifier de nombreux comportement, certains pathologiques, d’autres beaucoup plus curieux. En voici 3, plus ou moins connus -Le syndrome du homard n’est pas dans la liste, j’ai longtemps hésité à vous en parler, mais finalement non, vous chercherez,  à moins qu’une âme charitable se dévoue…

Syndrome de Stockholm – En 1973, Jan Erik Olsson braque une banque suédoise, garde 4 personnes en otages et demande la libération d’un de ses amis emprisonné. Après six jours de négociations, les policiers entrent dans la banque et -surprise !- il se trouve que les otages s’interposent entre eux et les braqueurs. Plus encore, ils refuseront de témoigner à charge contre leurs ravisseurs, allant jusqu’à leurs rendre visite en prison. Si vous avez peur d’être touché rassurez-vous, il n’atteint que ceux qui ne sont pas au courant. Il existe une « réciproque », c’est-à-dire quand le ravisseur est  influencé par ceux qu’il enlève, le syndrome de Lima, d’après une prise d’otages dans une ambassade japonaise au Pérou.

Syndrome de Stendhal – En sortant de la basilique Santa Croce, Stendhal, subjugué par tant de culture, est atteint de vertiges et a le cœur qui bat la chamade. Depuis, son nom est associé à ce syndrome qui correspond à la sensation de tachycardie, voire  d’hallucinations à la vue d’une quantité importante d’œuvres d’arts. Il existe sa variante religieuse appelée syndrome de Jérusalem. Cela correspond plus ou moins à la vision de la lumière, chez celui qui prend une (trop) grosse décharge d’énergie religieuse.Bien entendu, le choix de la ville de Jérusalem n’est pas fortuit, puisqu’il s’agit de la ville regroupant les trois monothéismes. D’ailleurs, dans l’épisode des Simpsons en Israël, tout le monde se trouve atteint de ce syndrome à la fin du voyage, ce qui se prête bien entendu à divers gags.

Syndrome du troisième-quart – Il existe un syndrome aperçu pour la première fois chez les astronautes qui désigne le perte de motivation lié au chemin parcouru et l’immensité de ce qu’il reste à faire. Cependant, ce syndrome reste excessivement rare, plus que le précédent, sauf si vous vous retrouvez enfermé pendant plus de 6 mois dans la même salle, à toujours faire la même chose barbante.

 

Maintenant, vous pourrez trouvez la réponse d’un épisode de Dr House avant ce cher Greg :)

 

 


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mercredi 16 mars 2011

Culture générale : Dis-moi où sont tes boutons, je te dirai qui tu es.

Culture générale : Dis-moi où sont tes boutons, je te dirai qui tu es.

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Dis-moi où sont tes boutons, je te dirai qui tu es.

Posted: 16 Mar 2011 08:32 AM PDT

Si c’est sur le visage, tu es un adolescent… Plus sérieusement, ne vous êtes-vous jamais demandé  pourquoi les boutons sur les vêtements masculins et féminins étaient inversés ? Je me suis posé la question il y a peu, et les ouvrages qui traitent de la question se focalisent sur  3 explications, toutes vraisemblables :

- Il y a quelques siècles, les hommes, de par leur propension à croire qu’ils étaient le sexe fort (déjà), faisaient tout sans l’aide de qui que ce soit, c’est bien connu. Donc ils s’habillaient tout seul et puis c’était tout ! Mais de leur coté, les femmes, moins fières (dans le bon sens du terme) ne rechignaient pas à se laisser habiller par des servantes (surtout dans la noblesse). La majorité de la population étant droitière, il était logique que tous les vêtements se retrouvent avec la rangée de boutons sur le pan droit de la fermeture. Ce qui pour le coup rendait la tâche plus ardue aux servantes qui habillaient leurs maitresses de face. De ce fait, les couturières auraient décidé d’inverser les boutons sur les habits de ces dames pour soulager celles qui habillaient.

- Au Moyen-âge, les femmes qui étaient mères de plusieurs enfants faisaient en sorte de toujours conserver leur main droite libre (et oui, déjà la suprématie droitière) alors qu’elles portaient leur progéniture dans le creux de leur bras gauche. Ainsi, avec les boutons placés à droite de leur vêtement, il leur était plus aisé de le déboutonner et de faire glisser la tête de l’enfant vers le sein gauche quand le moment de la tétée était venu. Et elles pouvaient de surcroît glisser le reste du corps de l’enfant sous le pan droit du vêtement afin qu’il ne prenne pas froid (le bambin).

- Enfin, comme au Moyen-âge (Toujours) ces messieurs se devaient de pouvoir dégainer leur épée à tout moment, leur main droite devait être  à tout moment opérationnelle. Comprenez par là qu’elle ne soit ni engourdie ou gelée (Non, on avait pas encore créé les doudounes polaires). Pour éviter ces désagréments, ils plaçaient leur main sous le pan gauche de leur manteau et devait par conséquent boutonner de gauche à droite.

Et puis après, il y a eu les tee-shirts… Et Biactol…


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mardi 15 mars 2011

Culture générale : « A quoi ça sert de voter ? »

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« A quoi ça sert de voter ? »

Posted: 15 Mar 2011 12:00 AM PDT

 

 

Personnellement, je n'aurai pas donné les mêmes réponses, mais j'en savais à peine plus… Petit rappel de base : les élections cantonales permettent d'élire les conseillers généraux.

La durée du mandat d'un conseiller général est de 6 ans. Les conseils généraux sont renouvelés par moitié tous les trois ans. Les dernières élections cantonales ont eu lieu les 9 et 16 mars 2008 et les prochaines auront lieu les 20 et 27 mars 2011 : mais oui, c'est ce week-end !!

En France, le conseil général est l'assemblée délibérante d'un département.
Ses principales compétences du conseil général sont :

  • l'aide sociale (forme légale d'assistance) : la protection de l'enfance : dont la protection maternelle et infantile, l'aide sociale à l'enfance et la prévention spécialisée, l'insertion des personnes en difficulté, le RSA, l'aide aux personnes handicapées et âgées, la prévention sanitaire.
  • la voirie : gestion des routes départementales et routes nationales d'intérêt local, des transports et des transports scolaires par autocar.
  • l'éducation : gestion matérielle des collèges.
  • la culture : archives départementales, bibliothèque départementale de prêt, patrimoine architectural et muséal.
  • le développement local : aides aux associations, aux communes.

Depuis une loi de 2004, les conseils généraux se sont vus attribuer de nouvelles compétences en matière de :

  • transport : gestion du réseau routier national transféré en grande partie (devenu réseau routier départemental ou national d'intérêt local), gestion des ports maritimes de pêche et de commerce.
  • action sociale : programmes de santé, utilisation d'un schéma gérontologique, suivi de l'élimination des déchets ménagers.
  • logement : gestion du fond solidarité pour le logement (FSL) et du fond d'aide à l'énergie.
  • éducation : recrutement et gestion des personnels techniques, ouvriers et de services (TOS) ainsi que la restauration scolaire des collèges.
  • culture : transferts de certains domaines patrimoniaux, archives départementales, musées, bibliothèques ; Schémas départementaux des enseignements artistiques.

Maintenant, vous savez !

Et donc, une des phrases clé de l'article, c'est : « mais oui, c'est ce week-end !! »

 

Civique article publié simultanément sur Memesprit !

 

(ps : pour intégrer une vidéo dans vos articles, vous pouvez désormais utiliser un plugin installé par Bastien et très simple d’utilisation : pour une vidéo sur Youtube, par exemple, écrivez (youtube xxxxxx), en remplaçant les (parenthèses) par des [crochets] et les xxxxx par le code de la vidéo (tous les caractères après le « = »). Plus d’infos ici ou ).

 


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vendredi 11 mars 2011

Culture générale : Aujourd’hui, on plume à gauche !

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Aujourd’hui, on plume à gauche !

Posted: 11 Mar 2011 01:54 PM PST

Et non, lecteur avide, comme le laisse supposer l’illustration de cet article, je ne vais pas traiter ici de politique, mais de sport (et de vocabulaire !).

Le badminton actuel est un descendant du poona, un jeu indien qui se pratiquait avec des raquettes et une balle légère (des jeux similaires étaient également connus chez les incas et chez les indiens d'Amérique). C’est toutefois en Angleterre, plus précisément au « Badminton House » qu’en juillet 1873, la noblesse anglaise assiste à la première démonstration européenne du « poona », qui deviendra bientôt le badminton, du nom de la ville où il fut créé.

Selon la petite histoire, n'ayant pas de balle à disposition, les officiers en question, en villégiature dans la ville de Badminton voulurent tout d'abord adapter le poona à ce qu'ils avaient sous la main, et attachèrent quelques plumes à un bouchon de liège pour jouer.

Depuis, ce sport a conquis les continents, est devenu en 1992 un sport olympique, et l'on en compte au jour d’aujourd'hui plus de 100 millions de pratiquants dans le monde.

« Au jour d'aujourd'hui » : en voilà une drôle d'expression, n'est-ce pas ?

Parce que si tout le monde voit bien le côté doublé et insistant de « jour » et « aujourd'hui », c'est encore pire que ça, car « hui » signifiait « en ce jour » en ancien français… Et donc, le terme initial « aujourd'hui » constitue déjà un doublé, et lorsqu'il est précédé par « au jour », il signifie réellement « au jour de ce jour en ce jour », ce qui est un poil lourdingue.

 

Revenons au badminton, et plus précisément aux volants : saviez-vous qu'il en existe trois types différents ?

- Le volant avec tête et jupe en plastique est utilisé par les enfants, les scolaires débutants (pas utilisé au sein d'un club) ou sur la plage : très léger et résistant, l'inconvénient majeur est qu'il vole très loin.

- Le volant avec tête en liège et jupe en plastique, c'est le modèle utilisé pour les joueurs non classés : très résistant, idéal pour le loisir ou le scolaire mais ayant une trajectoire courbe, appelée « trajectoire parabolique ».

- Le volant avec tête en liège et jupe en plume : utilisé en compétition, plus fragile, mais ayant une trajectoire idéale. Cette trajectoire est habituellement appelée « trajectoire parachute », le volant montant en ligne droite puis descendant presque à la verticale, n'ayant plus de vitesse horizontale. Le volant est composé de 16 plumes d’aile d’oie, pèse 5 grammes, et est fabriqué a la main. Avec ces matériaux, on a déjà pu enregistrer des records de vitesse assez incroyable, avec des volants dépassant les 400 km/h !

J'avais appris avec étonnement un petit détail sur les volants en plumes : effectivement, on n'utilise pour leur confection que les plumes d'ailes gauches. Pourquoi gauches, effectivement ? Et que fait-on des plumes des ailes droites ?

Afin d'écrire cet article, j'ai fureté un peu partout à la recherche d'une explication avant de la trouver dans un texte consacré à la calligraphie : la plupart des calligraphes préféreraient les plumes de l'aile gauche car leurs tuyaux s'orientent vers la droite. A priori, pour ne pas s'éborgner bêtement…

Au badminton, utiliser toujours les mêmes ailes permet d’uniformiser le sens de rotation des volants pendant le vol (bon, moi, là, tout de suite, au jour d’aujourd’hui, je ne vois pas bien en quoi le fait que le volant vrille sur la gauche ou sur la droite change quoi que ce soit, mais ça doit avoir son importance !).

Ça ne nous dit pas ce que l'on fait des plumes des ailes droites des oies (à part des plumes de calligraphes gauchers, tu parles d’un marché), mais c'est une autre histoire…

 

Cet article, vous n’avez pas volé, est simultanément publié sur Memesprit !

 

 


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mercredi 9 mars 2011

Culture générale : Si tu t’incrustes assez…

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Si tu t’incrustes assez…

Posted: 09 Mar 2011 07:48 AM PST

… Sur ce blog, tu apprendras beaucoup de choses et notamment qu’il n’existe qu’un seul crustacé terrestre. Tu ne le trouveras jamais au beau milieu d’un plateau de langoustines ou sous la queue d’une langouste (à moins qu’il ne se soit perdu) mais plutôt dans ton jardin. Ce crustacé de l’ordre des isopodes dont le type le plus répandu est l’aselle n’est ni plus ni moins que… Le cloporte.


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mardi 1 mars 2011

Culture générale : La rose de Jéricho

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La rose de Jéricho

Posted: 01 Mar 2011 02:50 PM PST

L’appellation « rose de Jéricho » désigne deux plantes relativement semblables mais avec des implantations géographiques différentes : Asnastatica Hierochuntica et Asteriscus Hierochuntica (originaires de l’Afrique du Nord et du Proche Orient) d’une part et Selaginella lepidophylla (originaire du sud des Etats-Unis et du nord du Mexique, en Amérique du Nord, donc) d’autre part (mais en tout, il y aurait près de 700 espèces différentes).

Pour le reste, je trouve avec mon maigre bagage scientifique qu’elles se ressemblent beaucoup, mais si un aimable lecteur trouve des trucs à redire, il est le très bienvenu ;)

La particularité première de la rose de Jéricho, dont l’appellation fait allusion à la ville biblique de Jéricho qui tel le Phénix renaissait sans cesse de ses cendres, est d’être doté de la capacité de reviviscence (= propriété de certains végétaux qui peuvent, après avoir été longtemps desséchés, reprendre vie à l’humidité).

Attention à ne pas confondre cette capacité avec celle de résurrection (malgré quelques approximations), qui appartient au domaine de la religion et de la science-fiction… Il n’en reste pas moins que la rose de Jéricho est capable de survivre dans les milieux les plus arides et de s’y reproduire, complètement privée d’eau pendant de longues périodes : la plante se dessèche, et la sève se retirant de ses feuilles, elle se contracte jusqu’à devenir une pelote rabougrie.

Cette période de privation peut durer plusieurs mois, voire plus. Cette « plante de la résurrection » a longtemps été (est encore ?) un porte-bonheur, tantôt utilisé pour protéger les habitations des malheurs et des tourments, tantôt ressortie à chaque Noël pour rappeler la résurrection du Christ (surtout au Moyen Âge, paraît-il)

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La seconde particularité de la rose de Jéricho est sa capacité de déplacement : si le manque d’eau persiste, les racines de la plante se rétractent et libèrent la plante de son emprise au sol. Aidée par sa forme ronde, poussée par le vent, elle va alors tenter de trouver une zone plus humide, avant de s’y fixer de nouveau.

Encore une fois : je ne suis pas un scientifique et ce sont peut-être là deux phénomènes connus, mais je suis admiratif devant de telles capacités d’adaptation d’un végétal à son milieu et à ses contraintes.

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Lorsque la rose de Jéricho trouve une zone plus humide ou en cas de pluie, elle se déploie de manière assez rapide et impressionnante : en 30 minutes à 3 heures en fonction de l’espèce, elle s’ouvre et change même de couleur pour reverdir… Avis aux jardiniers en herbe privés de main verte !

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Lien vers une vidéo faite maison sur un écran (donc de qualité discutable) : vidéo !

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Article simultanément publié sur Memesprit !

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