vendredi 18 janvier 2013

Culture générale : L’information inutile (et brève) du vendredi : Qu’est-ce qu’a dit ?

Culture générale : L’information inutile (et brève) du vendredi : Qu’est-ce qu’a dit ?

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L’information inutile (et brève) du vendredi : Qu’est-ce qu’a dit ?

Posted: 18 Jan 2013 05:34 AM PST

0Ah, je sais que vous adorez faire vos courses chers lecteurs. Les grandes surfaces, que du bonheur ! Quel plaisir de croiser en plein milieu du rayon déodorants et savons un mec qui fouette à en faire vomir un canard (à 9h du matin en plus) ! Et puis ce Caddie® qui vire sans cesse à cause de cette roue mal huilée ! Bon, contrairement au mec du rayon déo, le chariot, on ne peut pas lui en vouloir, car il est rarement réparé. Et pourtant, on le pousse à une vitesse moyenne de 3 km/h pendant 7 ans, en dépassant parfois les 240 litres de sa capacité maximale. Pendant tout ce temps il aura supporté 10 000 fois son poids et parcouru 28000 km environ (4000 km par an pour les moins matheux).

Usé, son dernier passage n’est jamais à la caisse, mais à la casse.


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jeudi 3 janvier 2013

Culture générale : Qui peut bien vouloir la faillite de la Grèce ? Part 2

Culture générale : Qui peut bien vouloir la faillite de la Grèce ? Part 2

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Qui peut bien vouloir la faillite de la Grèce ? Part 2

Posted: 03 Jan 2013 06:03 AM PST

- « Inspecteur, nous n’avons trouvé aucune correspondance pour les marques qui sont à l’origine du meurtre. Ce ne peut pas être l'œuvre d'extraterrestres !  »

- « Peut-être parcqu’il n’y aucune trace, du moins à l’extérieur… Cessez de dire des inepties et faites une analyse toxicologique ».

 

On arrive maintenant à la partie purement technique de « l’assassinat ». Attention, c’est complexe, mais logique.

Considérant tout cela, qui peut vouloir que la Grèce se prenne un interdit bancaire mondial ? Rappelez-vous, les États ont eu besoin (et ont toujours besoin) de se financer pour renflouer leurs banques. Ils ont pour cela émis des obligations sur les marchés (le plus souvent des Bons du Trésor), afin de lever des fonds. Ces obligations ont été accompagnées d’assurances, appelées CDS.

Le CDS est l’arme du crime dans cette affaire. Un investisseur place de l’argent en achetant de la dette. Il peut assurer son placement en le faisant assurer. Pour cela, il souscrit un CDS, et sans avancer de fonds, il est assuré contre le non-remboursement de son prêt. En plus de cela, le CDS lui rapporte de l’argent tant que l’assurance court (une sorte de « prime de risque » qui augmente avec le risque de faillite) . Si l’investisseur ne peut récupérer son investissement, l’assurance se déclenche, et il peut récupérer sa mise, en plus des intérêts empoché durant la période du contrat d’assurance.

 

Donc en achetant ces assurances, on réalise un bénéfice double si on est remboursé : d’une part, le prêt lui-même, mise + intérêts et d’autre part, le CDS, mise (nulle, je le rappelle) + prime de risque. Il se trouve que certains petits malins ont acheté les assurances SANS acheter les obligations (donc sans financer la Grèce). Ce sont donc eux qui ont intérêts à ce que la Grèce fasse faillite, pour empocher le montant de l’assurance qu’ils ont contracté. J’espère que vous avez  compris, ça a été assez long à rédiger pour que ce soit compréhensible

 

- « Bien vu inspecteur. Le poison ( NDR : Jeu de mot subtil avec « actifs toxiques ») était effectivement l’arme du crime. »

- « Souvenez-vous, une fois que vous avez éliminé l’impossible, ce qui reste aussi improbable soit-il, est forcément la vérité »


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