lundi 30 mai 2011

Culture générale : Elle est belle ma gondole !

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Elle est belle ma gondole !

Posted: 30 May 2011 09:40 AM PDT

Embarcation mythique s’il en est, la gondole est un des fleurons de Venise. Et le visiteur (voire l’autochtone) ne sait généralement pas que le cahier des charges la concernant est très strict. Mais tout d’abord, ouvrez vos cahiers et vos yeux, voici un peu d’histoire :

La gondole de Venise à été mentionnée pour la première fois en 1094 dans un texte du doge Vitale Falier autorisant les citoyens du sud de Venise à utiliser un gondulam. Au XVIII ème siècle, la ville en comptait plus de 10 000. Aujourd’hui on en dénombre entre 400 et 500, juste assez pour amuser le touriste. Moyen de transport local par essence, les propriétaires de gondoles rivalisaient de décors, de sculptures et autres coussins de soie brodés au XVI ème siècle. Pour stopper cette surenchère, un décret de 1562 vint ordonner que toutes les gondoles fussent dorénavant peintes en noir. Tradition qui perdure encore aujourd’hui.

Il fut aussi un temps où les gondoles se virent agrémentées d’une cabine nommée felse. Cette cabine que l’on pouvait ôter apportait un confort lors de navigations sous précipitations et/ou dans le froid (enfin pour le propriétaire, le gondolier, lui, continuait à se geler les miches et tremper ses godasses à l’arrière du bateau). Pour naviguer, le gondolier n’utilise pas une perche, mais un aviron unique d’environ 4,20 m. La perche n’aurait que peu d’effet car la lagune est souvent profonde.

Une gondole comprend pas moins de 300 pièces de bois. Du bois divers tel que l’acajou, l’orme, le chêne, le noyer et plusieurs variétés de pin. Au final le joujou mesure 11 mètres et pèse 600 kilos. Il faut 3 mois pour construire une gondole aujourd’hui. A la grande époque, Venise comptait plusieurs centaines de chantiers de construction. De nos jours, il en reste 5. Si vous compter vous acheter ce joujou vous devrez vous soulager de 20 000 € (ça peut faire joli dans le salon sur la télé).

Quand on mesure une gondole, on se rend compte que le coté gauche et plus long d’environ 24 centimètres que le coté droit. Cette coquetterie apparue au XIX ème siècle a pour but d’améliorer la maniabilité de l’embarcation car cela compense le poids du gondolier placé à l’arrière droit de celle-ci. Le fond de la gondole est plat lui permettant, le cas échéant, de naviguer dans quelques centimètres d’eau. La proue en métal est toujours composée de 6 « dents » représentant les 6 quartiers de Venise et prend la forme d’un  S, hommage au Grand Canal qui a aussi cette forme. Enfin, la « dent » en arrière symbolise l’île de Giudecca.

A noter qu’il existe également le « gondolino » qui n’est pas un revêtement de sol  mal posé mais une gondole qui est à l’honneur chaque année lors de la Régate Historique. S’il est rapide, manier ce bateau de 10 mètres et demi pour 160 kilos est une véritable épreuve de force pour les participants. Et ce depuis 1825.

Allez, je m’en vais retrouver Evelyne Leclerc… En tête de gondole.


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vendredi 20 mai 2011

Culture générale : L’information inutile du vendredi : Bip-bip !

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L’information inutile du vendredi : Bip-bip !

Posted: 20 May 2011 01:08 AM PDT

Même si ces courts dessins animés ont déjà de la bouteille, j’imagine qu’aucun de vous n’ignore la fameuse saga de Bip-Bip et de Wile E. le coyote (Vil Coyote en français) crée par Chuck Jones. Dans ces cartoons, inlassablement, le canidé invente des pièges toujours plus farfelus pour  tenter d’attraper le trop rapide (donc insaisissable) oiseau coureur. Pour vous rafraîchir la mémoire vous pouvez voir ces deux personnages ici, et encore (désolé, je n’ai pas trouvé d’images libres de droits à insérer dans l’article).

Si Chuck Jones met donc en scène un coyote tout à fait reconnaissable, Bip-Bip n’est pas le fruit d’un fantasme total. Pour crée l’emplumé, il s’est fortement inspiré d’un animal qui s’appelle le Grand géocoucou et qui, comme son nom l’indique fait partie de la famille des coucous. Mais c’est le seul de cette famille à être un oiseau coureur (30 km/h de moyenne tout de même). Il prend d’ailleurs le nom de « coureur des routes » en anglais (Roadrunner).

Et  Quand vous aurez comparé les photos ci dessous avec le personnage du dessin animé vous conviendrez alors que le doute sur l’inspiration du bon Chuck n’est plus permis.

Et pour plus de photos, vous pouvez cliquer ici.


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mardi 17 mai 2011

Culture générale : Pourquoi dit-on « faire un boeuf » ?

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Pourquoi dit-on « faire un boeuf » ?

Posted: 17 May 2011 09:00 PM PDT

Ou plus souvent, taper le boeuf. En anglais on parlera de jam session. Il est bien sûr évident que cette expression est d’abord parlante aux musiciens. Pas question de grenouille dans l’histoire. Faire un boeuf signifie participer à une réunion impromptue de musiciens et jouer tous ensemble en laissant la part belle à l’improvisation. Ok, mais pourquoi le boeuf et pas le panda ?

Parce qu’on ne tape pas le panda, c’est une espèce protégée… Hem. Plus sérieusement, l’année 1921 vit la création d’un cabaret parisien (pas très loin de l’endroit où Lully passa de vie à trépas) dans le 8ème arrondissement. Le beau monde de l’époque, comme Jean Cocteau par exemple, aimait à s’y rendre. Et Léo Ferré et Charles Trenet notamment y firent leur début. Très vite, les musiciens parisiens de l’époque (et même ceux de province de passage hein !), prirent l’habitude de se retrouver au sein de ce cabaret une fois leurs cachets empochés dans les divers clubs musicaux de la capitale. Histoire de pousser encore plus loin la musique dans les limbes de la nuit et de continuer à se faire plaisir en jouant avec de parfaits inconnus. Dans ces moments là, pas d’interdits, chacun est libre de fouler la scène avec son instrument, un grand bazar joyeux en somme. Un boeuf donc. Ah, au fait, l’établissement en question s’appelait (et s’appelle toujours)  « Le Boeuf sur le Toit » .


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Les cathares, de bons bougres ?

Posted: 16 May 2011 11:30 PM PDT

Dans ma Vendée natale, j’ai souvent eu l’occasion d’entendre mes grands-parents parler patois, certains mots ou expressions étant repris par la génération suivante sans que je sache s’il s’agissait de bon français ou de dialecte local: un « bedas » (un type qui travaille comme un forçat pour un résultat proche du néant), une « scince » (une serpillère), « topette » (salut)  ou bien encore un « bougre » (brave type/galopin selon l’emploi). Et à plus forte raison, sans que je sache quelle est leur origine.

De ceux cités, bougre est le seul à être un mot de la langue française ; et son sens est bien éloigné de ce que je pensais:
On trouve les premières références aux bougres dans la Canso de la crosada, la Chanson de la croisade (des Albigeois) de 1210, à l’époque où l'Église catholique et le royaume de France cherchaient à mettre la main sur les comtés de Toulouse et de Foix et le marquisat de Provence un terme au catharisme, un mouvement chrétien condamnant l'Église romaine au motif qu’elle ne respectait pas l’idéal de vie et de pauvreté du Christ.

Initialement neutre dans la chanson et signifiant bulgare, le mot pris un sens péjoratif au fil des ans, dérivant vers hérétique, puis sodomite sous l’influence de l'Église, afin de discréditer le mouvement cathare.

Bougre est issu du latin bulgarus qui signifie bulgare, disais-je donc. En effet, la doctrine des cathares est inspirée des bogomiles, les membres d’un mouvement chrétien hétérodoxe bulgare du Xe siècle (qui est parfois considéré comme la base du protestantisme).


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samedi 14 mai 2011

Culture générale : Pourquoi faut-il monter à cheval par la gauche ?

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Pourquoi faut-il monter à cheval par la gauche ?

Posted: 13 May 2011 11:47 PM PDT

Il faut retourner au Moyen-Âge pour comprendre cette tradition. En effet, à cette époque les cavaliers portaient leur épée à gauche afin de pouvoir dégainer plus facilement de la main droite. Il était donc plus aisé de monter du côté gauche puisque cela évitait de passer l’épée par dessus la croupe du cheval et de le blesser.
Cette tradition s’est donc installée partout dans le monde.
Cependant, les épées ne courant plus les rues de nos jours, les cavaliers peuvent monter du côté droit, même si rares sont ceux qui le font.

Source image : modezero


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lundi 9 mai 2011

Culture générale : Bad, bad, bad, bad radiations !

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Bad, bad, bad, bad radiations !

Posted: 09 May 2011 06:51 AM PDT

Bien évidemment, la catastrophe nippone (courage aux japonais)  relance le débat sur le nucléaire un peu partout dans le monde. Il va sans dire qu’il s’agit d’une énergie à risques. Mais pour cet article, j’ai décidé de vous présenter 3 résistants. Allez, vas-y Billx, appuie sur le champignon !

Nul n’ignore que le 6 août 1945, le sombre bombardier américain baptisé Enola Gay (chanté ici) en hommage à la mère du pilote, fit de Hiroshima une terre de désolation et de douleur. L’humain se meure et souffre et la nature fait de même. En septembre 1945, on fait l’état des lieux : La végétation proche de la zone de l’épicentre est dans un piteux état. Pourtant, au printemps 1946, un ginkgo biloba, arbre originaire de Chine et bien présent au Japon, se distingue. Situé devant un temple distant  d’un petit kilomètre de l’épicentre, il est le premier arbre à bourgeonner. Le ginkgo biloba est un arbre plus vieux que les dinosaures, de 40 millions d’années environ car on estime que l’arbre était déjà présent sur terre il y a 270 millions d’années. Cet arbre à donc traversé tous les changements climatiques infligés à la Terre et a résisté vaillamment à l’activité (polluante) humaine (il peut vivre à l’aise 1000 ans !). C’est donc précisément l’arbre de Hiroshima qui a fait se pencher les chercheurs sur cette espèce. Les nombreuses études ont confirmé que l’arbre présentait une énorme résistance aux agents mutagènes dont font partie les radiations atomiques. Et cet arbre est toujours bien vivant aujourd’hui, il vous remercie.

Le scorpion, il s’en balance des radiations. Pas de risque de cancer pour lui. Ces bébêtes ont une énorme capacité à encaisser les radiations. Ces dernières sont mesurées en rads. Un niveau de 600 rads peut faire passer de vie à trépas un homme en quelques minutes. Mais certains scorpions peuvent manger 90 000 rads à l’aise et partir boire un coup au Balto comme si de rien n’était. Même si cette résistance est variable d’une espèce à l’autre, le scorpion est l’animal qui supporte le mieux les vilaines radiations. Troublés par ce fait, des militaires ont même tenté de mettre au point un treillis en peau (chitine)  de scorpion (ah ouais, quand même !). Gros fiasco ! Aujourd’hui, on explique cette fabuleuse résistance par le fait que l’animal dispose d’un organisme très stable. Vieux de 400 millions d’années, la bestiole n’a que peu évolué. Comme le ginkgo biloba, il à su s’adapter a une très grande variété de milieux et climats. D’où sa tolérance exceptionnelle à la radioactivité.

Pour finir, on retourne au japon. Voici l’histoire de ce brave Tsutomu Yamaguchi : Ingénieur de son état, M. Yamaguchi est en déplacement à Hiroshima dans le cadre de son travail. Le 6 août 1945, alors qu’il se rend au boulot, la première bombe lâchée par les américains pète à deux kilomètres de là. Grièvement brulé au bras, il décide de rejoindre les siens à … Nagasaki. Le 9 août 1945, alors qu’il décrit l’effroyable explosion de Hiroshima à ses collègues, la seconde bombe américaine explose à 3 kilomètres  de là. Pour la seconde fois, l’homme réchappe néanmoins à l’horreur. Alors oui, M. Yamaguchi mourut tout de même d’un cancer. Mais le 4 janvier 2010 à 93 ans.

Pour conclure définitivement cet article, je m’autorise une réflexion personnelle : Monsieur Claude Allègre n’arrête pas de nous rebattre les oreilles que le nucléaire n’est pas dangereux. Ok, et bien qu’il aille nettoyer Fukushima !


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lundi 2 mai 2011

Culture générale : Du viagra dans la nature ?

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Du viagra dans la nature ?

Posted: 02 May 2011 07:00 AM PDT

Oui, ma bonne dame ! Du bio, du naturel et surtout de… L’insecte. Plusieurs milliers d’espèces d’insectes en fait dont la mouche espagnole (Lytta vesicatoria - famille des Méloïdés) entre autres. Ces insectes ont la particularité de produire une substance, la cantharidine quand ils sont stressés. Elle se localise au niveau de leurs articulations. Cette substance, une fois ingérée, augmente le calibre des vaisseaux sanguins… De tous les vaisseaux, hein ! Cela provoque donc une érection facile et prolongée.

D’ailleurs, au XIX ème siècle, quelques soldats se sont bien marrés. Ces bidasses français arpentaient les marécages d’Afrique du nord. Se retrouvant sans nourriture, ils décidèrent de manger les grenouilles locales (Ah, français et grenouilles, une histoire d’amour). Ce qu’ils ignoraient, c’est que les batraciens étaient repus des fameux coléoptères. Je vous laisse imaginer la fiesta au bivouac (ça crée des liens) !


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