mardi 17 mai 2011

Culture générale : Pourquoi dit-on « faire un boeuf » ?

Culture générale : Pourquoi dit-on « faire un boeuf » ?

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Pourquoi dit-on « faire un boeuf » ?

Posted: 17 May 2011 09:00 PM PDT

Ou plus souvent, taper le boeuf. En anglais on parlera de jam session. Il est bien sûr évident que cette expression est d’abord parlante aux musiciens. Pas question de grenouille dans l’histoire. Faire un boeuf signifie participer à une réunion impromptue de musiciens et jouer tous ensemble en laissant la part belle à l’improvisation. Ok, mais pourquoi le boeuf et pas le panda ?

Parce qu’on ne tape pas le panda, c’est une espèce protégée… Hem. Plus sérieusement, l’année 1921 vit la création d’un cabaret parisien (pas très loin de l’endroit où Lully passa de vie à trépas) dans le 8ème arrondissement. Le beau monde de l’époque, comme Jean Cocteau par exemple, aimait à s’y rendre. Et Léo Ferré et Charles Trenet notamment y firent leur début. Très vite, les musiciens parisiens de l’époque (et même ceux de province de passage hein !), prirent l’habitude de se retrouver au sein de ce cabaret une fois leurs cachets empochés dans les divers clubs musicaux de la capitale. Histoire de pousser encore plus loin la musique dans les limbes de la nuit et de continuer à se faire plaisir en jouant avec de parfaits inconnus. Dans ces moments là, pas d’interdits, chacun est libre de fouler la scène avec son instrument, un grand bazar joyeux en somme. Un boeuf donc. Ah, au fait, l’établissement en question s’appelait (et s’appelle toujours)  « Le Boeuf sur le Toit » .


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Les cathares, de bons bougres ?

Posted: 16 May 2011 11:30 PM PDT

Dans ma Vendée natale, j’ai souvent eu l’occasion d’entendre mes grands-parents parler patois, certains mots ou expressions étant repris par la génération suivante sans que je sache s’il s’agissait de bon français ou de dialecte local: un « bedas » (un type qui travaille comme un forçat pour un résultat proche du néant), une « scince » (une serpillère), « topette » (salut)  ou bien encore un « bougre » (brave type/galopin selon l’emploi). Et à plus forte raison, sans que je sache quelle est leur origine.

De ceux cités, bougre est le seul à être un mot de la langue française ; et son sens est bien éloigné de ce que je pensais:
On trouve les premières références aux bougres dans la Canso de la crosada, la Chanson de la croisade (des Albigeois) de 1210, à l’époque où l'Église catholique et le royaume de France cherchaient à mettre la main sur les comtés de Toulouse et de Foix et le marquisat de Provence un terme au catharisme, un mouvement chrétien condamnant l'Église romaine au motif qu’elle ne respectait pas l’idéal de vie et de pauvreté du Christ.

Initialement neutre dans la chanson et signifiant bulgare, le mot pris un sens péjoratif au fil des ans, dérivant vers hérétique, puis sodomite sous l’influence de l'Église, afin de discréditer le mouvement cathare.

Bougre est issu du latin bulgarus qui signifie bulgare, disais-je donc. En effet, la doctrine des cathares est inspirée des bogomiles, les membres d’un mouvement chrétien hétérodoxe bulgare du Xe siècle (qui est parfois considéré comme la base du protestantisme).


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